Pathologies du genou

La maladie d’Osgood-Schlatter appartient à la famille des ostéochondrite ou ostéochondrose. Ce groupe de maladie correspond à une interruption de la vascularisation du noyau d’ossification chez les enfants

La maladie d’Osgood-Schlatter se caractérise par une douleur située au niveau la tubérosité tibiale antérieure (partie supérieure du tibia). Elle apparaît entre 5 et 14 ans et est favorisée par un excès de traction musculaire sur cette zone en croissance.

Le traitement consiste d’abord à l’arrêt de l’activité sportive afin de soulager la contrainte mécanique. Le podologue, par l’intermédiaire des semelles, peut limiter une partie de contrainte mécanique notamment s’il existe un excès de rotation interne du membre inférieure.

L’hyperpronation du pied entraîne par exemple une rotation interne du tibia provoquant une traction excentrique du tendon sur son attache cartilagineuse.

La maladie de Sinding Larsen-Johansson appartient à la famille des ostéochondrite ou ostéochondrose. Ce groupe de maladie correspond à une interruption de la vascularisation du noyau d’ossification chez les enfants.

Elle se caractérise par une douleur située au niveau de l’appex (partie basse) de la rotule. Elle apparaît entre 5 et 14 ans et est favorisée par un excès de traction musculaire sur cette zone en croissance.

Le traitement consiste d’abord à l’arrêt de l’activité sportive afin de soulager la contrainte mécanique. Le podologue, par l’intermédiaire des semelles, peut limiter une partie de contrainte mécanique notamment s’il existe un excès de rotation interne du membre inférieure.

L’hyperpronation du pied entraîne par exemple une rotation interne du tibia provoquant une traction excentrique du tendon sur son attache cartilagineuse.

La patte d’oie est une zone ou se réunit trois tendons de muscles s’opposant à la rotation interne du tibia. Tout excès de rotation interne favorise l’excès de sollicitation excentrique des muscles de la patte d’oie.

Un pied valgus (hyper-pronateur), un genu valgum ou un excès de rotation interne fémorale sera une cause de cette pathologie.

Le podologue va d’abord diagnostiquer la maladie et les dysfonctions mécaniques qui peuvent entraîner ce trouble rotationnel afin de les corriger par des semelles orthopédiques sur-mesure.

De la kinésithérapie, des anti-inflammatoires locaux, un repos sportif et du glaçage constituent aussi de très bons traitements à associer.

Le biceps fémoral est un muscle pluri-articulaires (il traverse le bassin face supéro-interne jusqu’au genou face inféro-externe). Ce trajet lui détermine évidement une fonction de limitation de la rotation interne fémorale en chaîne fermée. L’excès de contraction excentrique répétée est une cause d’inflammation.

La rotation interne excessive ou répétée favorise l’excès de sollicitation excentrique de ce muscle.

Un pied valgus (hyper pronateur), un genu valgum ou un excès de rotation interne fémorale sera une cause de cette pathologie.

Le podologue va d’abord diagnostiquer la maladie et les dysfonctions mécaniques qui peuvent entraîner un trouble rotationnel interne afin de les corriger par des semelles orthopédiques sur-mesure.

De la kinésithérapie, des anti-inflammatoires locaux, un repos sportif et du glaçage constituent aussi de très bons traitements à associer.

Le mécanisme lésionnel d’une tendinite est toujours en rapport avec un excès de contraction excentrique répétée.

Tout excès de rotation interne du membre inférieur ou d’abduction de ce membre est une cause mécanique. L’excès de rotation ou d’abduction peut venir d’un pied valgus (hyper pronateur), d’un genu valgum ou d’une antétorsion fémorale exagérée (rotation interne fémorale excessive), ou plusieurs de ces facteurs associés.

Lors de son bilan le podologue va d’abord diagnostiquer la pathologie puis le trouble mécanique en question et sa cause. Les semelles permettront de corriger la cause biomécanique rotationnelle.

De la kinésithérapie, des anti-inflammatoires locaux, un repos sportif et du glaçage constituent aussi de très bons traitements à associer.

Description à venir

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La bandelette de Maissiat est une expansion aponévrotique issue du muscle tenseur du fascia-lata ou ilio tibial s’insérant sur le tubercule de Gerdy.

Au cours de la flexion-extension (au delà de 30°) cette bandelette glisse d’avant en arrière sur ce condyle d’où le nom de syndrome de l’essuie glace. Une bourse séreuse facilitant ce glissement peut s’inflammer et créer une bursite. C’est une pathologie d’hyper-sollicitation particulièrement présente chez le coureur et parfois chez le cycliste imposant parfois l’arrêt de l’effort.

La particularité de cette pathologie, qui en explique aussi sa fréquence élevée, réside dans le fait que tout dysfonction biomécanique aggrave ce conflit. En effet, tout genou qui part excessivement à l’intérieur (valgum) ou a l’extérieur (varum) va favoriser ce conflit ainsi que l’association de trouble rotationnel (pied pronateur sur genu varum notamment+++)

Lors de son bilan, le podologue va d’abord diagnostiquer la pathologie puis le trouble mécanique en question et sa cause afin de les limiter par des semelles orthopédiques.

De la kinésithérapie, des anti-inflammatoires locaux, un repos sportif et du glaçage constituent aussi de très bons traitement à associer.

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Chondropathies du genou : chondropathies rotuliennes, fémoro-tibiales internes/externes

Les chondropathies rotulienne, fémoro-tibiale interne et externe se caractérisent par des altérations dégénératives du cartilage des différentes facettes articulaires du genou.

Elles se manifestent souvent par des douleurs intra-articulaires du genou. Majoritairement présentes chez les sportifs de haut niveau, la femme post-ménopausée, elles peuvent toucher tout le monde (cause professionnelle, héréditaire, traumatique, vieillissement…).  Les malpositions des genoux en sont souvent la cause, sont multifactorielles (exemples : genou valgum/varum) et peuvent créer un déséquilibre des pressions dans le genou.

L’articulation du genou est constituée pour travailler dans l’axe, si un défaut biomécanique intervient, celle-ci est déviée, les tendons et ligaments sont étirés d’un côté tandis que les contraintes de pressions augmentent sur l’autre condyle.

De plus, le tendon du quadriceps s’insérant sur la rotule vient emporter celle-ci contre la paroi interne ou externe de la trochlée articulaire. Suivant le cas de figure, cela augmente considérablement la pression et se traduit dans le temps par une contrainte trop importante et une usure prématurée du cartilage du genou et de la rotule.

Les semelles permettront de répartir les pressions intra-articulaires, pour ainsi limiter les contraintes, les douleurs et les chondropathies du genou sur du long terme.

Des séances de kinésithérapie permettent d’augmenter le rôle des muscles dans la stabilité d’une articulation et de mieux compenser le défaut mécanique. Un suivi rhumatologique est nécessaire en cas de chondropathies (infiltrations et/ou visco supplémentation).

Au stade 4 de chondropathie, la mise en place d’un prothèse partielle ou totale est à envisager.

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Communément appelé « genoux en X »,  il constitue une anomalie de l’alignement des membres inférieurs, caractérisée par un rapprochement excessif des genoux tandis que les chevilles demeurent écartées. Cette déviation biomécanique, souvent mise en lumière par un angle Q élevé (défini par la relation entre l’axe de la hanche, du genou et du tibia), est largement documentée dans la littérature scientifique. L’étude de Sharma et al. (2023) révèle que les femmes, en raison de particularités anatomiques telles qu’un bassin plus large et une longueur fémorale réduite, présentent des angles Q plus prononcés, ce qui pourrait exacerber les contraintes articulaires et favoriser l’apparition de douleurs femoro-patellaires.

Hvid et Andersen (2023) soulignent un lien significatif entre le genu valgum et des pathologies chroniques du genou, telles que l’arthrose ou le syndrome douloureux patellofémoral. Ils notent également une asymétrie fréquente de cet angle chez les patients souffrant de tels troubles, ce qui traduit une altération de l’équilibre mécanique du membre inférieur

Chez l’enfant, cette condition est généralement transitoire et physiologique, s’inscrivant dans les processus naturels de croissance. Toutefois, lorsque cette déviation persiste ou s’accentue, notamment à l’adolescence ou à l’âge adulte, elle peut trahir des anomalies métaboliques sous-jacentes, comme le rachitisme, ou des déséquilibres musculaires accentués par l’obésité. Une revue récente publiée dans Cureus (2023) met en avant l’efficacité des techniques de modulation de croissance, telles que la pose de plaques épiphysaires (tension band plating), pour corriger ces déformations précocement et prévenir d’éventuelles complications

Selon le  Pediatric Orthopaedic Journal,  dans les cas plus sévères, touchant principalement les adultes, le recours à une ostéotomie correctrice peut s’avérer indispensable pour rétablir l’alignement axial et limiter la progression de lésions dégénératives

En somme, cette affection, bien que fréquente, exige une prise en charge individualisée et précoce, à la croisée des approches orthopédiques et biomécaniques, afin d’en limiter les répercussions fonctionnelles et structurelles.

En fin de croissance l’angle de valgum ne sera plus réductible. il sagira alors de favoriser la force et l’endurance des muscles anti valgisant tels que le moyen fessier, le biceps fémoral, les les muscles de la patta d’oie.. afin d’en limiter les conséquences. 

Un pied qui s’affaise en dedand (pronation , valgus) peut aggraver voir dans certains cas etre la cause d’un genu valgum fonctionnel.  Des semelles anti valgisantes  permettront de reduire les conséqeunces biomecanique de tels genoux.