Chondropathies du genou : chondropathies rotuliennes, fémoro-tibiales internes/externes

Les chondropathies rotulienne, fémoro-tibiale interne et externe se caractérisent par des altérations dégénératives du cartilage des différentes facettes articulaires du genou.

Elles se manifestent souvent par des douleurs intra-articulaires du genou. Majoritairement présentes chez les sportifs de haut niveau, la femme post-ménopausée, elles peuvent toucher tout le monde (cause professionnelle, héréditaire, traumatique, vieillissement…).  Les malpositions des genoux en sont souvent la cause, sont multifactorielles (exemples : genou valgum/varum) et peuvent créer un déséquilibre des pressions dans le genou.

L’articulation du genou est constituée pour travailler dans l’axe, si un défaut biomécanique intervient, celle-ci est déviée, les tendons et ligaments sont étirés d’un côté tandis que les contraintes de pressions augmentent sur l’autre condyle.

De plus, le tendon du quadriceps s’insérant sur la rotule vient emporter celle-ci contre la paroi interne ou externe de la trochlée articulaire. Suivant le cas de figure, cela augmente considérablement la pression et se traduit dans le temps par une contrainte trop importante et une usure prématurée du cartilage du genou et de la rotule.

Les semelles permettront de répartir les pressions intra-articulaires, pour ainsi limiter les contraintes, les douleurs et les chondropathies du genou sur du long terme.

Des séances de kinésithérapie permettent d’augmenter le rôle des muscles dans la stabilité d’une articulation et de mieux compenser le défaut mécanique. Un suivi rhumatologique est nécessaire en cas de chondropathies (infiltrations et/ou visco supplémentation).

Au stade 4 de chondropathie, la mise en place d’un prothèse partielle ou totale est à envisager.

Il s’agit de l’arthrose de la 1ere métatarso-phalangienne.

Causes :

La cause est essentiellement mécanique par hyper sollicitation articulaire.

Cette hyper sollicitation dépend de facteurs extrinsèques comme une position de travail, le sport, l’alimentation… et intrinsèque au pied comme un pied creux ou valgus ou plusieurs des cas suivants :

  • Séquelles d’opération chirurgicale comme les arthroplasties (keller)
  • Séquelles de pathologies articulaires comme la goutte, l’arthrite, une fracture…
  • Séquelles d’ostéochondrose responsable de dysplasie (=mauvaise congruence articulaire secondaire à l’aplatissement d’une tête métatarsienne)
  • Excès de longueur du 1er rayon : 1er métatarsien ou gros orteils trop long

Traitements :

  • Antalgiques et anti-inflammatoires
  • Semelles orthopédiques afin de réduire la sollicitation mécanique de l’articulation pendant la marche
  • Si l’arthrose est secondaire à un hallux valgus on peut y associer une orthoplastie séparatrice
  • Chirurgicaux : résection des ostéophytes, arthrodèse : fusion de la phalange avec le métatarsien à visée purement antalgique puisque l’articulation n’est plus fonctionnelle